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vendredi 3 février 2017

Retour de Birmanie

Après 15 jours passés en Birmanie, je vous mets quelques photos souvenirs. C'est vraiment un pays magnifique où les habitants sont toujours souriants et accueillants. Les paysages sont très variés selon les endroits. Nous avons fait un circuit essentiellement dans le centre du pays. Evidemment je ne peux pas tout mettre (environ 1400 photos... après un 1er tri !).


Bien sûr, il y a les pagodes et les bouddhas par milliers... Les bouddhas sont souvent recouverts de feuilles d'or par les fidèles, d'ailleurs on peut généralement en acheter auprès des pagodes par petits paquets.
Nous avons vu des bouddhas en laque (recouverts de feuilles d'or ou non) , en jade, en pierre, en marbre, etc... Certains sont "habillés" avec une pièce de tissu, généralement brillant et d'une couleur jaune vif.


Les moines et les nonnes sont omniprésents. Les moines mendient leur nourriture (cuite) le matin, puis mettent tout en commun dans leur monastère avant la re-distribution. Les nonnes mendient de la nourriture crue.


Sur le lac Inlé, les pécheurs traditionnels manipulent leur rame avec la jambe. Je pense que ces barques étaient surtout là pour les touristes... je ne les ai pas vu beaucoup pêcher. Par contre, dès qu'une embarcation de touristes s'approchait, ils prenaient la pose.


Au bord de l'eau, que ce soit dans des lacs ou de l'Irrawaddy, le grand fleuve qui traverse le pays, on voit les femmes qui lavent le linge, et en fin d'après-midi les habitants y font leur toilette directement.


Autour du lac Inlé existent de nombreux ateliers artisanaux. Bien sûr j'attendais avec impatience la visite d'un atelier de tissage, où l'on tisse, entre autres, la fibre de lotus. L'extraction des fibres est un travail qui apparaît très long : on incise le tour de la tige, puis en écartant les 2 bouts, les fibres apparaissent. (Les photos ne sont pas très bonnes, la jeune femme était dos à la fenêtre et l'intérieur de l'atelier était très sombre). Les fibres sont posées sur une planchette en bois, puis quand il y en a suffisamment, on les roule (comme on roulerait de la pâte à modeler pour former un boudin, je ne sais pas comment dire autrement...). Cette opération est renouvelée plusieurs fois pour obtenir un fil de grosseur utilisable.

 Ensuite, pour lisser le fil, il y a encore une opération où on le passe sur des plaques en métal.

Un tissage avec de la soie et des fibres de lotus. Le quadrillage est constitué de fibres de lotus, ce fil est plus épais que la soie. Par contre, le toucher ne m'a pas semblé très agréable, plutôt rêche. Le magasin à côté de l'atelier vendait entre autres des foulards réalisés ainsi, mais j'ai trouvé cela très cher, d'autant plus que je n'aurais pas pu les porter.

Dans les mêmes ateliers, on tissait aussi de l'ikat. Un homme peignait les fils après avoir fait de nombreuses ligatures. Sur place il y avait un atelier de teinture (trop sombre pour les photos), où l'on préparait des couleurs à partir d'écorces.

Pour terminer un coucher de soleil derrière un long pont en teck. Le pont d'U-Bein est le plus long pont en teck du monde (environ 1.2 km). Nous l'avons parcouru auparavant. Il n'y a pas de rambarde, et les planches sont souvent (très) disjoints et bancales.

C'était un très beau voyage ! Mais à présent il va falloir revenir à la vie courante, et se remettre au boulot (à la machine à coudre, en fait...). Je m'y remets incessamment, d'autant plus que le temps s'y prête : pluie, tempête !

2 commentaires:

  1. Le beau voyage que tu sembles avoir fait là.... Et ta photo du pont, avec ces personnages tout petits dans le haut, est une vraie réussite. Tu pourras la proposer pour un concours, elle est très originale...et artistique !

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    1. Merci Mimiblue, c'est vrai que c'était fabuleux. Pour la photo du pont, je n'ai aucun mérite, c'était vraiment comme ça, avec le soleil couchant, les reflets et tout, j'ai juste appuyé sur le bouton !

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