Pages

mercredi 22 février 2017

avancée plus grande...

J'ai avancé sur les tissus "fabriqués" dont j'avais parlé en janvier. Je les ai utilisés dans un tableau textile que je ne peux pas montrer, car c'est un cadeau. Je ne pense pas que la personne à qui il est destiné suive mon blog, mais ne sait-on jamais...
J'en montre juste 2 détails avec les tissus reconstitués :

Je mettrai une photo de l'ensemble plus tard.
En attendant, je passe du temps à me faire un récit de mon voyage en Birmanie. J'essaie de tout reconstituer à partir des photos que j'ai prises. Pour l'instant je fais le texte, puis je rajouterai les photos, si ça ne devient pas un trop gros fichier... C'est intéressant à faire, je recherche aussi un peu de documentation sur internet, quand mes souvenirs ne sont pas assez exacts, mais c'est surtout mon ressenti que j'essaie de rendre. En regardant les photos, les anecdotes me reviennent. C'est vrai, que comme disent certains, on a l'oeil rivé derrière son appareil photo, mais sans cela, je crois que je ne pourrais me rappeler d'autant de choses.

Du coup, le travail créatif est un peu passé au second plan, mais je vais me soigner !
En attendant, je me suis inscrite à un cours gratuit sur internet avec Linda Matthews, pour fabriquer un mini journal textile. J'ai commencé à y réfléchir, je mettrai des photos.
C'est un exercice qui va peut-être m'aider pour le stage que nous organisons en avril avec Dijanne Cevaal et qui a pour thème la réalisation d'un journal créatif.

dimanche 12 février 2017

exposition art textile à la Gobinière

Jeudi matin je suis allée visiter l'exposition d'art textile de la Gobinière à Orvault.  Comme tous les ans, l'expo est magnifique ;  3 artistes exposaient : Laurence Couraud, qui (ré-)utilise la laine au moyen d'aiguilles à tricoter ou de crochet, Françoise Christien, qui travaille le feutre, et Florence Gobbé qui exposait un florilège de broderies en piqué libre.







 L'expo était très bien présentée, comme d'habitude, et j'ai trouvé que toutes les techniques me parlaient. En effet, j'ai à peu près tout essayé, (je dis bien essayé...) et du coup j'ai apprécié d'autant plus.
Cependant, j'ai toujours un  faible pour le piqué libre... malgré le fait que je trouve que le travail de Florence ressemble un peu à celui de Meredith Woolnough que je suis depuis longtemps. Ce n'est pas tout à fait la même inspiration mais la technique paraît assez semblable.

J'ai pris ces photos avec le nouvel appareil photo que je viens de m'offrir, et pour l'instant ça me plaît assez !


mercredi 8 février 2017

pendant mon absence...

Pendant que je visitais les pagodes, que j'admirais de somptueux paysages exotiques, a eu lieu une JA et l'exposition départementale de la délégation France Patchwork 44. Je n'y étais pas, donc je n'ai pas de photos... elles sont sur le blog de la délégation et celui du national.
Cependant, j'étais présente par plusieurs patchs exposés. L'un d'eux, "jardin fleuri" a obtenu un prix du public. Il y a eu 2 prix du public, l'un en traditionnel et l'autre en contemporain.
J'en avais déjà montré des détails, mais le voici en entier :
Il a été fait sur un seul morceau de tissu (un chiffon découpé de façon bizarre, mais acheté tel quel dans un carton de 10 Kg), que j'ai peint, teint, tamponné, puis appliqués divers et surtout piqué libre ! Je l'avais d'abord posé sur un tissu de fond contrasté et rectangulaire, mais une fois appliqué dessus, cela ne me plaisait plus et je l'ai à nouveau découpé et fini avec un zig-zag machine.
En plus la photo est sur la page d'entrée du site de France Patchwork ! wouaaahhh !!! 😎

vendredi 3 février 2017

Retour de Birmanie

Après 15 jours passés en Birmanie, je vous mets quelques photos souvenirs. C'est vraiment un pays magnifique où les habitants sont toujours souriants et accueillants. Les paysages sont très variés selon les endroits. Nous avons fait un circuit essentiellement dans le centre du pays. Evidemment je ne peux pas tout mettre (environ 1400 photos... après un 1er tri !).


Bien sûr, il y a les pagodes et les bouddhas par milliers... Les bouddhas sont souvent recouverts de feuilles d'or par les fidèles, d'ailleurs on peut généralement en acheter auprès des pagodes par petits paquets.
Nous avons vu des bouddhas en laque (recouverts de feuilles d'or ou non) , en jade, en pierre, en marbre, etc... Certains sont "habillés" avec une pièce de tissu, généralement brillant et d'une couleur jaune vif.


Les moines et les nonnes sont omniprésents. Les moines mendient leur nourriture (cuite) le matin, puis mettent tout en commun dans leur monastère avant la re-distribution. Les nonnes mendient de la nourriture crue.


Sur le lac Inlé, les pécheurs traditionnels manipulent leur rame avec la jambe. Je pense que ces barques étaient surtout là pour les touristes... je ne les ai pas vu beaucoup pêcher. Par contre, dès qu'une embarcation de touristes s'approchait, ils prenaient la pose.


Au bord de l'eau, que ce soit dans des lacs ou de l'Irrawaddy, le grand fleuve qui traverse le pays, on voit les femmes qui lavent le linge, et en fin d'après-midi les habitants y font leur toilette directement.


Autour du lac Inlé existent de nombreux ateliers artisanaux. Bien sûr j'attendais avec impatience la visite d'un atelier de tissage, où l'on tisse, entre autres, la fibre de lotus. L'extraction des fibres est un travail qui apparaît très long : on incise le tour de la tige, puis en écartant les 2 bouts, les fibres apparaissent. (Les photos ne sont pas très bonnes, la jeune femme était dos à la fenêtre et l'intérieur de l'atelier était très sombre). Les fibres sont posées sur une planchette en bois, puis quand il y en a suffisamment, on les roule (comme on roulerait de la pâte à modeler pour former un boudin, je ne sais pas comment dire autrement...). Cette opération est renouvelée plusieurs fois pour obtenir un fil de grosseur utilisable.

 Ensuite, pour lisser le fil, il y a encore une opération où on le passe sur des plaques en métal.

Un tissage avec de la soie et des fibres de lotus. Le quadrillage est constitué de fibres de lotus, ce fil est plus épais que la soie. Par contre, le toucher ne m'a pas semblé très agréable, plutôt rêche. Le magasin à côté de l'atelier vendait entre autres des foulards réalisés ainsi, mais j'ai trouvé cela très cher, d'autant plus que je n'aurais pas pu les porter.

Dans les mêmes ateliers, on tissait aussi de l'ikat. Un homme peignait les fils après avoir fait de nombreuses ligatures. Sur place il y avait un atelier de teinture (trop sombre pour les photos), où l'on préparait des couleurs à partir d'écorces.

Pour terminer un coucher de soleil derrière un long pont en teck. Le pont d'U-Bein est le plus long pont en teck du monde (environ 1.2 km). Nous l'avons parcouru auparavant. Il n'y a pas de rambarde, et les planches sont souvent (très) disjoints et bancales.

C'était un très beau voyage ! Mais à présent il va falloir revenir à la vie courante, et se remettre au boulot (à la machine à coudre, en fait...). Je m'y remets incessamment, d'autant plus que le temps s'y prête : pluie, tempête !